Des centaines de personnes se joignent à la manifestation contre le projet Bay du Nord d’Equinor

Rally against Bay du Nord in St. John’s

Pour publication immédiate : Lundi 18 septembre 2023

De jeunes manifestants pour le climat de St. John’s (Terre-Neuve-et-Labrador) participent à la Lutte mondiale pour l’élimination des combustibles fossiles. L’une des principales demandes de Friday For Future St. John’s (Vendredi pour le futur St. John’s) est l’arrêt du projet pétrolier Bay du Nord.

Près de 200-250 personnes ont participé à la manifestation

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Ce projet, proposé par la société norvégienne Equinor, détenue majoritairement par l’État, a récemment été retardé pour une période pouvant aller jusqu’à trois ans. Mais malgré l’incertitude économique liée à la viabilité du projet, Equinor a récemment annoncé d’autres activités d’exploration au large des côtes de Terre-Neuve-et-Labrador, prévues pour l’année prochaine. Le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador continue de subventionner l’industrie pétrolière, notamment en finançant de nouvelles explorations en mer, et n’a pas renoncé à son plan de 2018 visant à doubler sa production de pétrole d’ici à 2030.

En affirmant que les données scientifiques sont claires et qu’aucune nouvelle expansion du pétrole et du gaz n’est compatible avec la réalisation des objectifs climatiques, les jeunes réfutent l’affirmation selon laquelle le pétrole de Bay du Nord serait « vert », comme l’ont soutenu les lobbyistes du pétrole et du gaz.

« Fridays for Future St.John’s » évoque les feux de forêt auxquels le Canada fait face et qui ont jusqu’à ce jour brûlé des terres d’une superficie comparable à celle de l’État de New York, pour illustrer le type d’impacts climatiques qui s’aggraveront si des projets tels que Bay du Nord sont mis en œuvre.

« Nous sommes au seuil d’un point de non-retour où des millions de personnes mourront à cause des vagues de chaleur, nous disent les scientifiques du climat. De plus, ces effets sont irréversibles. Une fois que la planète se sera réchauffée, elle le restera pour longtemps », affirme Rachel Sutton.

Les organisateurs affirment également que le projet Bay du Nord présente un risque immédiat considérable pour les écosystèmes locaux et les pêcheries de la province, compte tenu du risque de déversement et du fait que la réglementation et la préparation du Canada en matière de déversement sont très en retard par rapport à celles d’autres juridictions.

« Nous avons déjà vu de nombreuses personnes sur la côte ouest de Terre-Neuve perdre leur maison [lorsque l’ouragan Fiona a frappé la ville de Port aux Basques]. Les compagnies d’assurance refusent de plus en plus de couvrir les dommages causés aux habitations par des conditions météorologiques extrêmes. Le Canada atlantique devrait être l’une des régions les plus durement touchées par l’urgence climatique en cours », a déclaré Sophie Shoemaker.

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